Il est vrai qu'être à la fois diplômé en Psychologie et en Ostéopathie est encore une chose peu courante de nos jours, et ce sont les "hasards" de la vie qui ont provoqué cette rencontre ... Alors tout juste sorti de l'Institut de Psychologie (Université de Paris 5), un accident sportif me conduit entre les mains d'un ostéopathe (une pratique encore peu orthodoxe à l'époque).
L'expérience fut à la fois libératrice, pour les douleurs installées à la suite de l'intervention chirurgicale, et bousculante pour mes certitudes de psychologue, encore influencé par les théories psychanalytiques (pour lesquels le corps n'est finalement qu'une chose bien mentale !). Mais d'autres expériences sont aussi venues enrichir mon jugement comme la pratique régulière de la méthode Feldenkrais (avec Jessie Leibovici) et l'enseignement de l'Aïkido (avec Christian Tissier) ...
Penser le corps avec mes vielles références de psychologue n'étant plus possible, la curiosité me pousse vers le Centre de Recherche et d'Enseignement de l' Ostépathie (une école, qui n'existe plus aujourd'hui, fondée par Daniel Fernandez). Plusieurs années de travail intense qui seront complétées par d'autres rencontres avec des praticiens dotés d'un touché exceptionnel à qui je dois cette approche particulière sur les fasciae : Marie-Thérèse Foix et Christian Carini.
Parallèlement, l'approfondissement des connaissances dans le domaine médical fait aussi évoluer mon regard sur la psychothérapie et privilégier des méthodes d'interventions dont les fondements théoriques se rejoignent : Les approches systémiques. J'obtiens alors le diplôme de l'Institut Gregory Bateson de Liège, puis approfondis cette formation au modèle de Palo Alto avec l'association Paradoxes (avec les Dr Irène Bouaziz et Chantal Gaudin). Par la suite l'hypnose vient compléter naturellement ce cursus et je me forme avec les Dr Jean Becchio et Charles Jousselin (fondateurs de l'Association Française d'Hypnose).
En synthèse, l'ensemble de ces enseignements, associés à la pratique que j'en retire, me montrent combien le mouvement est bien souvent un principe par lequel aborder nos difficultés : que ce soient les situations de blocage dans la vie, les relations avec les autres, les chocs ou certains traumatismes physiques.
La démarche thérapeutique que je propose vise alors à remettre une dynamique dans la vie : à mettre les réflexions ou les pensées en mouvement, ou bien alors à restaurer la mobilité dans un corps qui intègre une nouvelle expérience et apprend …